pochette

Dubalgan

Enregistré en une nuit avec les moyens du bord, ce 8 titres dont 2 morceaux remixés, est le premier album de lab°. La première improvisation du groupe ne datait que de 6 mois. Tous les morceaux sont issus de sessions d'improvisation enregistrées et retravaillées par la suite. L'album fut en premier lieu diffusé en cd-r avec une pochette artisanale en forme de boite d'aspirine, puis réédité en digipack et distribué par Pias. La presse fut unanime (du moins celle qui s'est donnée la peine d'écouter).


Revue de Presse

"...Pour sûr le dub de lab° fricoterait presque avec le danger perpétuel tant il est plein de trous sans fond, de remontées inattendues, d'échos dub infinis... l'ouverture d'esprit au niveau orchestral donne une réelle impression d'être confronté à une production Bill Laswell des grands jours. Certainement très influencé par un groupe du genre de Dub Syndicate, lab° n'en reste pas moins un spécimen en matière d'expérimentation mélodique dub, et mériterait bien l'attention d'un label comme On-U-Sound qui y verrait certainement ce que lab° est vraiment : un excellent combo électronique qui n'a pas peur de décaler son Dub vers le trip-hop et le hip-hop instrumental (la chienne) pour que son disque donne une perpetuelle impression de voyage."
ROCKSOUND ETE 1999 et RAGGA (Hors série Groove), Thomas Vandenberghe : SEPTEMBRE 1999

"...Depuis Saint-Germain-en-Laye, ces toubibs délivrent une solution chimique oscillant entre Scorn, Zenzile et Mark Stewart, mordant allègrement dans le dub le plus rude, passé indus (Treponem Pal, Collapse...) oblige. Sans négliger, pour autant, des ambiances plus aériennes, tel le morceau 500 mg, ou la voix de Suzanne Thoma évoque la lutine Bjork. lab° : un nouveau venu qui fait une entrée fracassante dans la scène dub live, muni d'un concept médical rendant résolument addict. Disponible sans ordonnance, abus recommandé."
NOVA MAGAZINE : best of l'été 1999.

"Mélange médicamenteush... Qu'y-a-t'il de vraiment dub dans lab° ? Certes, depuis quelques temps, en France, le groupe de reggae ou de dub revient à la page chez les musiciens qui veulent se refaire une santé après leur passage chez les punks en 80 et des bananes, puis chez des skinheads fin 80 et des bras levés et nouvellement Pierpoljak dans le nouveau millénaire. Il serait toutefois bon de se rappeler que l'habit ne fait pas le moine. Ah, comme il est agréable et doux de se laisser aller au gré des reverbs et delays en tous genres qui parsèment la plupart des albums de dub, puisque le dub est comme ça...Bref vous prenez donc ce principe de base, ancestral et immuable, vous le développez sur des guitares dignes de certains "lee renaldo prend de la dope", vous étayez le tout d'un bassiste programmé pour ne pas s'échapper des enfers de le ryhtme, d'un batteur de confession hardcore presque repenti et vous foutez tout dans les mains d'un petit blanc à lunettes fatiguées qui a écouté pour sûr quelques Mad Professor : lab° est en fonction. Nageant jusqu'à la noyade parfois, dans une mer d'incertitudes, le combo développe une variante du rock plus qu'une variante du dub. Il ne faut pas donc s'attendre à des "Jah Love" et autres baragouinages de bon augure dans la bouche de ces jeunes français de la banlieue ouest parisienne, mais plutot à des cris de guitares affamées, des basses pachydermiques, des rythmiques impeccables entre rock et dub, des samples inquiétants et drôles pour les initiés : des tanks accompagnés les anges ! Note dub rock autoproduit de confession hardcore mais progressive quand même."
Tiff (intégralité de l'article), WWW.DJOULS.COM : 1999

"...Ce groupe en provenance de la Clef de Saint-Germain-en-Laye s'avère possesseur d'un dub électronique d'excellente facture, imaginatif, intelligent, mais qui n'oublie pas d'être puissant. Qui n'hésite pas non plus à se servir dans les plats du rock et de la techno pour élaborer au sein de "Dubalgan 500 mg" un mélange hautement hypnotique... On s'apercevra rapidement que "Dubalgan 500 mg" résiste sans aucun problème à plusieurs écoutes, phénomène suffisamment rare pour être signalé, et il résorbe incontestablement le mal de tête survenu à force d'écouter trop de soupe insipide, et ce à n'importe quelle heure du jour et de la nuit... on n'hésitera pas non plus à aller les voir sur scène, là où lab° a tout loisir de prendre son temps pour faire monter la pression, tirant du même coup l'auditeur dans des hauteurs telles qu'elles ne s'apparentes à aucun effet médical légal"
SYNDIKAT, Romain : AVRIL 2000